Je m’appelle Kennedy Muhindo Wema. Je suis journaliste depuis 1999 et je suis basé au Nord Kivu, une zone de guerre permanente depuis plus de 30 ans. Acteullement, je travaille pour la radio Soleil mais je suis aussi correspondant du quotidien Allemand TAZ et représentant de Reporters sans frontières en RDC. Je suis très attaché à deux genres de journalisme: le journalisme scientifique et le journalisme politique. J’ai effectué des rechercher en science sociale sur la dixième épidémie d’Ebola au Nord Kivu. C’etais une très bonne occasion d’expérimenter les questions politiques et scientifiques(santé) car j’ai travaillé sur un projet avec des professeurs étrangers pour comprendre comment la riposte pouvait être humanisée.
Mon recherches sur la riposte contre la 10ème épidémie d’Ebola m’a poussé aussi à travailler sur la question de la pandémie de la COVID-19. La réalité de fait est que la COVID-19 est arrivée au lendemain de la proclamation de la fin de l’épidémie d’Ebola dans la zone que j’habite. Cela avait perturbé beaucoup des personnes et crée deux types de réactions. Certains ont cru que c’était encore une invention des autorités politiques pour tuer plus des personnes que Ebola ne l’avait fait mais d’autres aussi ont cru que c’était une nouvelle occasion de gagner plus d’argent comme lors de la riposte contre Ebola. Mais pour les premiers, ils ont vite compris que la question était de portée internationale car les médias ont diffusé qu’ils y avaient des milliers de morts en Europe et particulièrement en Chine.
La riposte contre la COVID-19est très un autre système pas comme Ebola. Par exemple, dans la pandémie de la COVID-19, les malades sont directement traités dans les hôpitaux et parfois ils sont suivis à leurs domiciles sans être internés. Alors que pour Ebola c’était dans des centres de traitement parallèles au système de santé. Pour la COVID-19 aussi Il n’y a pas eu autant d’argent ni d’ONGs engagées dans la nouvelle riposte contre comme ça avait été à l’époque d’Ebola.
Surtout, on dirait que les mesures barrières sont devenus un nouveu comportement socialement normal. L’arrivée de la COVID-19 a changé beaucoup de choses dans le comportement social. Déjà moi personnellement, mon travail a été bouleversé par l’apparition de la pandémie. Je ne peux plus me déplacer assez librement, il y a des heures de couvre-feu, je dois desinfecté mes matériels de travail à chaque occasion que je change d’interlocuteur… Donc il y a beaucoup des choses qui ont changé. Même les voyages pour des rencontres professionnelles sont désormais limités à des réunions par zoom cela fait que la consommation d’internet a haussé.
Je crois c’est aussi un grand chalenge qui a affecté les comportements professionnels des personnes c’est la qualité d’Internet en RDC qui est très couteux mais de piètre qualité. Parfois on rate des rencontres importantes puisque la bande passante des fournisseurs d’internet en RDC n’est pas satisfaisante. Cela provoque parfois des retards mais avec la COVID-19 c’est devenu presque une obligation de s’adapter au système, de se mettre à niveau sur le numérique malgré la mauvaise qualité et le coût exorbitant d’internet en RDC.
Dans la recherche sur les tests Covid-19, je crois que je vais découvrir beaucoup des choses sur la manières d’administrer le test, sur la validité et la valeur des résultats et sur la différence entre les différentes formes de prélèvements des échantillons. Je crois aussi que cette recherche va m’inspirer des sujets sociaux de journalisme sur la COVID-19. Je vais aussi découvrir si ce service sanitaire n’est pas infiltré par des personnels corrompus par exemples dans la différence des prix du test.